Alors que les concertations nationales pour décider des contours de la transition sont prévues aujourd’hui 10 septembre, la junte divise jusqu’au sein le M5-RFP (Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques), qui a participé à la chute du régime IBK. Certains souhaitent ouvertement qu’un militaire dirige la période transitoire. D’autres penchent pour un président et un Premier ministre civils. Aussi, les partisans de l’imam Mahmoud Dicko, à l’instar d’Issa Kaou N’Djim, ne veulent pas de politiques, encore moins de ceux qui ont participé à la gestion du pays ces trente dernières années. Au moment du choix des futurs dirigeants de cette transition, on risque d’assister à la fin du M5 qui est d’ailleurs réclamée par certains de ses leaders (Oumar Mariko) depuis le lendemain du renversement de l’ancien président de la République.
DAK